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GIACOMO LÉOPARDI

« La grande poésie italienne qui était née sur les lèvres de Dante, est morte sur les lèvres de Léopardi. » Antonio Ranieri, dont nous avons suivi le texte pour notre traduction, attribue cette parole à un grand poète allemand qu’il ne nomme pas. De quel droit la docte Allemagne, en rendant d’ailleurs justice à l’un des génies poétiques les plus élevés de l’Italie moderne, prétend-elle, par la bouche d’un héritier des minnesingers, fermer à jamais le cycle des successeurs du Dante,