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Au jour 戊寅 ou-yinn, un 月 mois après les 喪 funérailles du 王 prince, des vestiges de ses pas et sa silhouette (les deux premiers signes de la seconde colonne, en comptant de droite à gauche) apparurent. Ce pourquoi des largesses furent faites aux officiers. De plus, en présence du défunt, nous offrons mets et libation, vin et filasse^ devant la niche du sanctuaire.


Notes. — Les Chinois ont eu trois écritures. L’ancienne, datant de l’origine, et dont les textes ci-dessus sont des spécimens. La moyenne, depuis 213 avant J.-C, et la moderne. La moyenne et la moderne sont des transformations successives de l’ancienne, faites uniquement en vue de simplifier l’écriture, sans aucun scrupule scientifique. La seule écriture chinoise idéographique vraie, est donc l’ancienne. Là gît le vice radical de certains ouvrages, dans lesquels les écritures sumérienne ou cunéiforme ont été comparées avec les écritures chinoises moyenne ou moderne, inventées plus de mille ans plus tard et arbitrairement déformées. Toutes les déductions de pareilles comparaisons, sont naturellement de nulle valeur.


Sources. — ===== Li-tai tchoung-ting i-k’i k’oan-cheu fa-t’ie, de ==== Sue chang-koung, entre 1136 et 1162. — ==== Liou-chon-Voung, de 杨桓 Yang-hoan, vers 1340. — ===== Tsi kou tchai tchoung-ting i-k’i k’oan-cheu, de 院元 Yuan-yuan, 1804. — ===== Yunn-ts’ing-koan kinn-wenn, de ==== Ou joung-koang, 1842. — =====. Tchoung-ting tzeu-yuan, de ==== Wang li-ming, 1876. — ====== Chenn-tcheou kouo-koang-tsi, et ==== Chenn-tcheou ta-koan, tout récents, — Dans ces collections se trouvent les figures des vases, les estampages ou les copies des inscriptions, tout ce qui nous reste.

Ouvrages. — L. Wieger S.J., Caractères chinois, troisième édition 1916, augmentée de l’appendice Graphies antiques (photogravures). Ce livre épuise les sources indiquées ci-dessus.