souple et fine. Par besoin de changement, elle variait sans cesse et très-heureusement sa toilette et sa coiffure. Avec un seul ruban elle savait se donner une fraîcheur nouvelle. Un jour, elle descendait ses cheveux très-bas, mettait une robe montante et prenait un air de madone ; d’autres fois, relevant ses bandeaux jusqu’aux tempes, elle piquait dans ses tresses des nœuds de velours ; sa robe au corsage échancré laissait admirer son cou entouré d’un velours noir, et ses bras éclataient de blancheur à travers la mousseline.
Un jour, elle ne vint pas. Albert la crut malade et fut dévoré d’inquiétude. Mademoiselle Dubois sortait, à sa prière, pour aller chercher des nouvelles, quand on apporta ce billet.
« Je vais au bal demain, et ma toilette n’est pas prête. Je ne puis sortir. Excuse-moi près d’Albert. »