conséquents : baisez la mule du pape et soumettez-vous de bonne grâce à la monarchie de droit divin. La science est un danger pour la femme comme elle l’était pour le peuple. Vous croyez être de votre temps ; vous vous trompez : dans cette aube confuse où luttent la lumière et l’ombre, au milieu de ces ruines, entre lesquelles percent et croissent malaisément les germes nouveaux, vous êtes du parti de la nuit ; vous êtes les disciples du passé.
D’où venez-vous, cependant ? Et où allez-vous ? le savez-vous bien ?
Quoi ! la science serait pernicieuse ! Quoi ! vous, esclaves qu’elle a délivrés, vous la reniez déjà ! Elle serait mauvaise pour la femme, étant bonne pour vous ? Elle aurait cet étrange effet que, précieuse à la raison, elle serait funeste pour le cœur ! Et que deviendrait en ce