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comme pour l’Église, la science conduit à l’enfer.

— Non pas, allèguent-ils, nous disons seulement que la science ne peut-être dispensée de la même manière à cet être délicat et fragile ; qu’il faut sur toutes choses ne point masculiniser la femme, trier soigneusement ce qui lui convient, et, de même que les oiseaux ne servent à leurs petits qu’une nourriture déjà digérée, ne donner à ce tendre esprit que des choses préparées pour lui, saines à garder, faciles à comprendre. Car l’homme et la femme ne pensent point de même et ne s’approprient rien de la même façon. Comme l’abeille de cent fleurs extrait son miel, de même il faut extraire de toutes choses pour la jeune fille le suc féminin, etc…

Il y a longtemps qu’on parle du masculin et du féminin des choses : je ne m’oppose pas