femme qu’avec réserve. La science pour la femme serait un poison.
La démocratie croit à l’association comme à l’antidote naturel de la concurrence et de la hiérarchie. Elle croit par conséquent à l’accord des intérêts, à l’unité de vues, au libre groupement par l’affinité, par l’amour. Sans la possibilité de l’association, en effet, c’est-à-dire de l’entente et de la paix entre égaux, la démocratie est une folle prétention, un rêve, et le monde n’a plus qu’à se réfugier dans la monarchie, sous l’égide des sauveurs de la société.
— Cependant, les démocrates ne voient dans le mariage d’autre garantie d’ordre et de paix que l’obéissance. Ils s’écrient : il faut bien un chef, une direction ; qui décidera ?
Ils admettent l’association entre coffre-forts ; c’est une habitude sociale ; mais au foyer, où