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il peut comprendre l’état de choses régnant — dans la plupart des ménages il ne faut, pour cela qu’écouter et voir — ne respecte moins sa mère que son père. Il n’en saurait être autrement ; et tous les cris d’horreur et toutes les périodes de toute une légion de Prudhommes n’y changeront rien. L’influence du fait, bien plus forte que celle du droit, impose ce sentiment au cœur des hommes — disons, si l’on veut, des hommes vulgaires ; mais je prie les autres de se bien sonder.

On peut donc éditer, et rééditer, les plus jolies phrases sur le divin rôle de la mère, de la femme, dans l’humanité. Aussi long-temps que la femme restera intellectuellement et légalement inférieure, elle restera méprisée, Le christianisme aussi a dit de fort belles choses sur l’égalité du pauvre et du riche, de l’esclave et du maître (non de la femme et