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prés, moissons et vignes, sont choses que l’on trouve partout ; et s’il aime tant à donner, il paraît que dans son royaume il ne manque pas de misères que nous n’avons point ici. Nos pères, en mettant les princes à la porte de la commune, ont eu leurs raisons ; et il faut croire qu’elles n’étaient pas si mauvaises, puisque, libres de demander, tant au roi qu’à l’empereur, ce qui pouvait leur sembler le plus précieux, ils n’ont rien souhaité que de n’avoir plus affaire à ces personnages. Vous me direz que nos pères ont pu penser d’une manière, sans que cela nous empêche de penser différemment. J’en conviens ; mais je crois aussi qu’avant de défaire ce qu’ils ont fait, il faudrait prendre deux précau-