Page:Leo - La Commune de Malenpis.djvu/62

Cette page a été validée par deux contributeurs.
55
de malenpis

on n’entendit retentir que les louanges du prince Parfait ; et comme on ne savait plus guère dans cette paisible commune ce que c’était que roi ni royaume, les uns demandaient aux autres : — Comment ce généreux prince a-t-il tant d’argent ? On doit être bien heureux dans son pays !

De pareilles questions furent adressées au savant M. Lebonius : mais il haussa les épaules, disant qu’il n’en savait absolument rien, et ne s’était jamais occupé de ce royaume, parce qu’il était trop proche pour cela.

Alors on supposa, et bientôt il fut donné comme certain, que les rois voisins possédaient des mines inépuisables remplies de pièces d’or, et que les cailloux de ce pays n’étaient