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de malenpis

toutes ces choses dont nous ne pourrions plus nous passer. Il n’y a pas tant d’années qu’on était obligé de faire du feu péniblement avec un caillou, du fer et de l’amadou, et maintenant, grâce à ce que certains hommes lisent, étudient et songent, chacun a le feu à volonté, par un simple frottement.

Il n’y a pas longtemps que rien ne se vendait dans notre pays et que l’on tirait à peine trois cents francs d’un bœuf, qui rapporte maintenant, haut la main, huit cents francs. Nos ménagères vendent à présent moitié plus cher leurs œufs, leur beurre, leurs volailles, et pourquoi cela ? Parce qu’aujourd’hui nous ne sommes plus qu’à deux heures de la