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payait sa journée, et tout était dit.

Cette chose-là et bien d’autres étaient bonnes, — au moins à mon avis, — mais il manquait à Bien-Heureuse deux choses essentielles : la première, un bon Conseil communal ; car, précisément au moment dont je vous parle, elle en avait un composé de gens à moitié fous, et qui, justement pour cela, ne voulaient pas s’en aller. On avait oublié de leur dire pour combien de temps on les nommait, en sorte qu’ils se croyaient le droit de faire à leur tête, et à perpétuité, les affaires de la commune. Ce qu’il y avait de plaisant, c’est qu’ils prétendaient agir ainsi par amour du bien public et de leurs concitoyens, disant que ceux-ci n’étaient