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pour soi. Une fois, on avait vu, pour les œufs d’une poule qui était allée pondre chez le voisin, deux commères se prendre aux cheveux, après avoir fait voler leurs coiffes dans la rue. Cela se racontait aux enfants à la veillée, comme exemple des sottises que fait la colère, et l’on ne manquait pas d’ajouter que, après le combat, les œufs, objets de tout ce tapage, se trouvèrent cassés.

Il pouvait encore arriver qu’une bergère, moins attentive à ses moutons qu’au labourage d’à côté, ou peut-être au laboureur, laissait aller son troupeau dans quelque trèfle ou avoine ; que de petits bergers s’occupaient de chercher des nids, tandis que leurs dindons allaient moissonner,