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de malenpis
si les habitants de Malenpis, ou de Bien-Heureuse, comme il vous plaira, n’avaient à leur tête ni roi ni empereur, qui est-ce qui faisait leurs affaires ? Avaient-ils du moins un gouvernement ?
C’était simple comme bonjour : ils avaient un Conseil municipal qui s’occupait des affaires communes, c’est-à-dire de l’école, des routes, de l’irrigation, de la culture du bien communal (consistant en un bois et quelques prairies), de l’hygiène et de l’assistance.
L’école était gratuite ; les instituteurs et institutrices étaient bien payés, et assez nombreux pour que chaque enfant fût bien enseigné.
Les routes étaient bien entrete-