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mères aussi avaient des jambes, et de longues colères amassées, qui leur mettaient du feu dans les bras et dans les jarrets. Aussi les conduisirent-elles de cette façon jusqu’aux limites de la commune, et jamais majesté royale ne fut mieux fessée, ni gens de cour mieux étrillés.

C’est fort bien. Mais les rois se vengent : que va devenir la pauvre commune de Malenpis ? Elle s’attendait à voir le prince Parfait revenir à la tête d’un régiment. Cependant ces malheureux étaient si horripilés de la monarchie, qu’ils se déclarèrent prêts à mourir plutôt que d’en goûter désormais ; ils élevèrent des retranchements et préparèrent la défense. Mais, heureusement pour eux, pendant qu’ils