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de malenpis

— Au diable les monarchies ! Vive la paix ! vive la liberté !

On vit bien alors que tous les princes ne sont pas braves, comme le prétendent les journaux royaux ; car le prince Parfait ne songea qu’à se faufiler dans les rangs pour trouver la porte au plus vite, et après lui, ou même devant, sans souci de l’étiquette, détalèrent Platin, Baisetout, Foumard, Legros, et tous autres gens du roi. On les laissa passer ; mais, arrivés à la porte, voilà qu’ils y trouvent un autre bataillon : c’étaient les femmes de Malenpis, armées de leurs balais, qui, toutes à la fois, comme si elles avaient appris l’exercice, leur râclent le dos et ce qui s’ensuit, Ils eurent beau courir, les com-