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soldats, et chaque mère, en embrassant son fils, lui coula un mot dans l’oreille…

Le lendemain, pour les noces, grande pompe et grande musique. C’était le prince qui donnait la main à la fiancée, toute blanche et toute pâle. Et derrière eux, donnant le bras à la mère, venait Trop-d’Un, ayant au cou la grand’croix du Coucou royal. Tout le monde était sur les portes, la nouvelle garnison de Malenpis, avec ses fusils bien astiqués, faisait la haie sur le passage du cortége. On entra dans la mairie, et bientôt le maire, qui était Baisetout, nommé non par la commune, mais par le roi, demanda à Francette si elle consentait à prendre Jean Grosgain, sur-