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Mais le peuple ne lit pas ces journaux-là, que, d’ailleurs, on supprime quand ils disent la vérité ; si bien qu’il ne sait jamais que ce que les rois veulent lui faire accroire.

Après la guerre donc, les Pingrelet, les Grosgain étaient revenus au pays, bien peinés de voir leurs propriétés dévastées, et s’occupant de les réparer. Déjà même ils avaient demandé des indemnités, et il était question d’établir, à cet effet, de nouveaux impôts ; seulement on ne savait sur quoi les mettre : le vin, la viande, l’huile, la farine, les allumettes, le sel, la terre, tout déjà étant imposé. On ne pouvait pourtant pas laisser ces pauvres riches dans la misère, en sorte que l’on avait mis à l’étude un projet