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était restée fidèle à son cher Jacques, et si Trop-d’Un l’avait toujours ennuyée, au moins n’avait-elle pas eu le prince à ses côtés. Il était allé à la guerre comme général, bien qu’il ne fût pas du tout militaire, et ses augustes maladresses avaient coûté plusieurs batailles perdues et des dizaines de milliers d’hommes tués, de plus qu’il n’en eût été sans lui. Cependant, les journaux de la cour avaient vanté sa bravoure. Les journaux de l’opposition avaient bien lancé quelques plaisanteries sur la grande quantité de fourgons que le prince traînait à sa suite, et où se trouvaient, outre certaines dames de la cour, une énorme quantité de parfumerie, de friandises et de cuisiniers.