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royal. Ce ne fut pas tout : quelques jours après, il en naquit un autre ; puis un autre encore. Et toutes les mères accusaient le prince de leur malheur. Ajoutez à cela que les soldats, n’ayant rien autre chose à faire, puisqu’ils étaient là, bras ballants, toute la journée, imitaient le prince de leur mieux, pensant bien ne pouvoir choisir un modèle plus distingué. Il y avait sûrement de la faute des filles, à qui les panaches avaient tourné la tête, mais plus encore de la faute des séducteurs, qui promettaient monts et merveilles, et ne tenaient rien. À la fin de la première année, l’asile des orphelins s’était augmenté de vingt-cinq poupons.