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la commune

l’empereur Casse-Cou, guéri de la gravelle par une bonne femme du pays, signa le même don, en sorte que la commune fut débarrassée de ses deux puissants voisins et s’en trouva très-heureuse ; car il y avait des centaines d’années que ce pauvre petit coin de terre était foulé comme une aire à blé par les gens d’armes des deux pays, qui s’y battaient, et l’infestaient de leurs mauvaises mœurs. En peu d’années, la commune de Malenpis devint prospère. Ces gens, libres de s’arranger à leur gré, firent au mieux, selon leur idée ; et l’on célébra tous les ans, en l’honneur de cet événement, une grande fête, qui s’appelait la Nouvelle, à cause de la nouvelle vie qu’ils avaient eue à partir de ce moment-là.