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banquier Grangoulu de l’autre, n’avaient pas tout pris. Ce fut l’espoir de faire de très-belles affaires, et voici comment : — Un jour, le banquier Grangoulu annonça à son de trompe, et avec beaucoup d’affiches sur les murs, qu’il avait en main une affaire d’or, une entreprise magnifique, une chose comme il ne s’en était jamais vu. C’étaient des mines d’argent fort abondantes, qu’on venait de découvrir dans le royaume, et qu’avait achetées une compagnie dont lui, Grangoulu, était gérant. Il ne s’agissait plus que de les exploiter, et c’était pour cela qu’il fallait d’abord un peu d’argent ; après quoi, tous ceux qui seraient entrés dans l’affaire n’auraient plus qu’à se baisser pour en