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la commune

les hommes valides, avec faux et fourches, devaient escorter les femmes et les balais.

Moyennant cette convention, bien et dûment signée et paraphée desdits princes voisins, la commune envoyait à chaque prince, au jour de sa fête, un bouquet de roses ou de houx, suivant la saison, accompagné d’une oie grasse.

C’était, de coutume, un jeune garçon et une jeune fille qui portaient ces présents ; la fille le bouquet, le garçon l’oie, et l’on choisissait ordinairement pour cela deux amoureux, qui se mariaient l’année suivante.

Cette coutume remontait à plus de cent années, et voici, dit-on, d’où elle venait : Le fils du roi Goinfrard,