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çonnait si effrontément, et les traitait comme des chiens, au point de leur faire tirer dessus quand ils refusaient de se soumettre ; surtout de penser qu’eux-mêmes s’étaient mis volontairement en pareil état, cela les rendait fous de chagrin, et ils regrettaient déjà amèrement de n’avoir pas cru Lavisé, et de s’être ainsi laissé prendre comme des étourneaux à la glu des cadeaux et des belles paroles.

Ils n’avaient pas tout vu. Jusque-là, il va sans dire que la commune de Bien-Heureuse ne songeait point à la guerre et n’avait jamais eu de soldats ; mais à présent qu’ils étaient sujets du roi, tout était bien différent. Tous les jeunes gens de