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leurs filles et leurs femmes, et que celles-ci les trouvaient un peu trop beaux, ou peut-être seulement leurs galons et leurs panaches. Les jeunes gens aussi devinrent jaloux de leurs bonnes amies, et cela fit énormément de disputes dans le pays.

Alors, au lieu de prendre des arbitres, comme autrefois, il fallut porter ces disputes devant le grand juge Platin, autour duquel étaient venus s’établir une troupe d’avoués, d’avocats, d’huissiers et de procureurs. Si bien qu’il en coûta rudement à ceux qui avaient tort, et beaucoup à ceux qui avaient raison, et que de l’affaire tout le monde fut étrillé.

Un matin, dans chaque famille de Malenpis, on reçut un petit papier