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voir la sottise qu’on allait faire, — que diable ! mes paroles ne vous empêcheront pas d’en faire à votre idée, si vous le voulez absolument. Écoutez-moi donc. Et surtout défiez-vous de ceux qui veulent empêcher les gens de parler. C’est signe sûr et certain qu’ils savent eux-mêmes leur tort, et qu’ils ont peur de la vérité. Vous croyez, gens de Bien-Heureuse, parce qu’on vous a fait de petits cadeaux, qu’une fois en monarchie, il vous pleuvra tous les jours des rubans, des dragées, des louis d’or et des soûleries, comme celle de l’autre jour, dont ceux qui vous l’ont donnée devraient avoir honte. Eh bien, c’est tout le contraire. Quand vous vous serez une fois donnés, et qu’il ne sera