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« — Je vois un nid. Écartons doucement les branches.

« — Parlons bas ; la mère est là.

« — Elle nous regarde !

« — Oui ; je vois ses petits yeux qui brillent ; elle a peur.

« — Ah ! elle s’envole. Ô sœur ! vois, quatre petits !

« — Ils n’ont que le duvet.

« — Comme ils sont laids et mignons !

« — Faut-il les prendre ? » Etc.

C’était une suite de petits tableaux naïfs du même genre et d’une douce moralité ; mais le curé avait blâmé cela, parce qu’il n’y était parlé ni de Jésus, ni de la sainte Vierge.

Ensuite Jacques me montra le Premier livre de l’enfance, par M. Delapalme, ouvrage simple et poétique, à la portée des enfants, qui le lisaient avec intérêt. Mais M. le curé, sans proscrire celui-ci, qui est autorisé par le conseil de l’instruction pu-