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C’était la première fois que lui, Jasmin Galéron, voyait de si près une soutane.

« Il était fils d’un homme qui, dans le temps, ne les aimait pas, et il se rappelait avoir aidé, tout enfant, à démolir un couvent où, disait-on, il s’était passé plus de vilaines choses qu’il ne s’était donné de bénédictions. On avait tout rebâclé, c’était bien ; il n’avait rien à y voir. Mais ce qui l’ennuyait, c’était que son petit-fils chantât au lutrin ; il n’avait pas cru du tout en faire un sacristain, etc., etc. »

Ces propos me donnèrent à penser que le bon accord pourrait bien ne pas durer, du moins avec le bonhomme. Il était, en effet, le produit direct de cette époque de 89, qui ne croyait guère préparer les temps actuels ; il en avait conservé les enthousiasmes et les haines. Il n’allait point à la messe, et méprisait profondément ce qu’il appelait le béguinage.

L’hiver se passa et nous crûmes nous apercevoir qu’un peu de lassitude avait