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RÉPONSE DE LA FEMME DU RECTEUR
À MADAME VAILLANT

Je n’ai point, en effet, madame, oublié l’aimable amie de mes jeunes années, et l’histoire de vos protégés m’a paru extrêmement touchante. Aussi n’ai-je cru mieux faire que d’en imposer la lecture à mon mari, ne pouvant donner à votre cause un avocat plus chaleureux que vous-même.

Monsieur le recteur, madame, trouve aussi ce jeune couple fort à plaindre, et désirerait qu’il lui fût possible de l’aider efficacement. Par malheur, les difficultés sont grandes. Vous l’avez vu par votre propre expérience,