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gion, tandis que vous avez refusé une feuille sage et bien pensante que vous offrait M. le curé !

— Quoi ! monsieur, le Journal des villes et des campagnes, une des feuilles les plus cléricales et au fond les plus ennemies de l’état de choses actuel ?

— Vous croyez ? murmura le fonctionnaire. Eh bien ! ce qu’il y a de plus simple, c’est que vous n’avez pas besoin de lire les journaux ; la politique n’est pas votre affaire.

— Je suis citoyen, dit Jacques doucement.

— Eh ! monsieur, l’on m’avait bien dit que vous étiez raisonneur. Cela ne vaut rien pour votre état. Moi, votre supérieur, j’obéis au recteur de l’Académie, qui obéit à bien d’autres ! Vous ne ferez ainsi que vous nuire, sans pouvoir rien réformer. Enfin, si les lectures que vous offre un ministre du Seigneur ne vous conviennent pas, tenez-vous-