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Tout en parlant, il tira ses tablettes et écrivit :
« Charybde et Scylla ne sont qu’une allégorie. Charybde, c’est, dans la jeunesse, la maîtresse, la pieuvre, qui enlace et dévore ; Scylla, dans l’âge mûr, c’est la femme légitime, qui nous trompe et nous déshonore, en faisant de nous son instrument.
— Lugubre ! dit le vicomte ; vous allez porter les lecteurs du Canard aux plus tristes réflexions…
— Eux ! allons donc ! Le Français rit de ces choses-là depuis Brantôme ; en y ajoutant deux ou trois grains de sel grivois, ils s’en pâmeront. Je vous quitte, monsieur le vicomte ; j’ai promis à ma femme…
— Vous êtes marié ?
— Parbleu !… d’aller voir nos deux petites filles, qui sont en pension au Sacré-Cœur. »
Paris, juin 1868.
FIN.
6113. Paris, imprimerie Jonaust, rue Saint Honoré, 338.