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II

VIE DE FAMILLE

Madame de Mellertz, qu’il convenait, au début de ce récit, de peindre dans l’attitude édifiante et quasi héroïque qu’elle adoptait et qui lui valait l’estime et l’admiration de ses belles relations, madame de Mellertz était en réalité un monstre de vice, d’hypocrisie, d’égoïsme, de rapacité, d’arrogance et de cruauté. Son masque d’honorabilité et de renoncement cachait une âme de boue, un orgueil satanique, une avarice abjecte et insatiable, une dépravation habituelle et invétérée. Telle, du moins, nous sera-t-elle présentée plus tard par les champions