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en mauvaise posture et l’opinion réclamait pour eux un châtiment sans merci. Le 27 septembre la chambre d’instruction du tribunal criminel de première instance rendait contre eux, ainsi que contre Julie, Bourrée et Bonneuil, une ordonnance de prise de corps comme étant prévenus d’être les auteurs et complices de l’empoisonnement tenté sur la dame de Normont. C’était, pour les cinq, l’échafaud. Mais le célèbre jurisconsulte Bellart, dont Normont et madame de Mellertz s’étaient, dès le lendemain du drame, acquis le concours, Bellart entra en scène et intervint de façon magistrale.

Il n’est point possible d’analyser ici le long Mémoire, — 188 pages in-quarto, — qu’il produisit sous ce titre : Réflexions soumises à la Cour impériale afin d’obtenir de nouvelles informations dans l’affaire du prétendu empoisonnement de Choisy. Il s’y attaquait à l’ordonnance de prise de corps et la démolissait ligne à ligne. On ne peut qu’indiquer sommairement les grandes divisions