La tante ne s’émeut pas de « ces simagrées » ; mais Normont survient ; il a peur ; il se jette à genoux devant le lit où se roule sa femme, proteste qu’il tiendra sa promesse et, devant le docteur qu’on introduit à ce moment même, témoigne des plus tendres sentiments, jurant qu’il ne quittera pas celle qui porte son nom et que son amour pour elle ne finira qu’avec sa vie. Édifié, l’honnête médecin renouvelle amicalement ses recommandations et reçoit l’assurance qu’elles seront pieusement observées.
Suivent des péripéties assez énigmatiques. Comment madame de Mellertz qui, le 12 août, signifiait à sa nièce sa volonté de ne point céder la place, consentait-elle, le 15, à déménager ses meubles de Choisy où Normont et sa femme projetaient d’établir leur résidence, définitivement éloignés de l’intraitable tante ? Celle-ci, résolue à se débarrasser de Babet, se préparait-elle, par cette séparation, un alibi indiscutable ; ou bien, comme le publiaient ses amis, toujours