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BROCHAGE.

l’absence d’une partie de la denture pour en permettre le dégagement sous l’influence des ressorts actionnant les arbres qui en reçoivent le mouvement.

La première engrène avec la roue w ; elle porte un creux interrompant les dents pour que son axe puisse faire un quart de tour sans entraîner la roue w. L’axe de cette roue porte à son extrémité une roue z2 qui, là, aide des roues v1 et v2, donne le mouvement aux cylindres m et m’.

« Sur l’axe t, au-dessus de la plaque B, sont calés trois excentriques y, y1, y2, dans différentes positions les uns par rapport aux autres. Ces excentriques ont pour objet de faire mouvoir tour à tour :

« 1o Un guide o, à l’angle duquel sont placées les aiguilles qui doivent assembler les feuilles par des brins de fils ;

« 2o Le guide o2 qui porte le couteau I2 ;

« 3o Le guide o3 portant la filiere x1, qui doit fournir le fil alimentaire pour le brochage.

« Avant que la feuille ait reçu le troisième pliage, elle est brochée, ce qui a lieu de la manière suivante :

« En actionnant le volant l, le segment q2 donne le mouvement à la roue x et opère, par suite, les mouvements qui en dérivent.

« À la première demi-révolution de cette roue et de l’axe qui la porte, l’axe vertical t opère une révolution entière en communiquant ce mouvement aux trois excentriques y, y1 et y2.

« L’excentrique y atteint d’abord le point le plus élevé, et les aiguilles, qui ont été munies d’un bout de fil et disposées horizontalement dans un guide o, au-dessous de celui qui actionne le troisième couteau, traversent la feuille en entrainant les extrémités du fil.