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VOCABULAIRE

plaçant dessous celui qu’on tient de la main droite, et, sans lâcher ce fil, on en entoure le pouce de la main gauche pliée : en le faisant passer au-dessus de la première phalange, on vient le passer entre les deux bouts de fil éparpillés entre le pouce et l’index ; on lâche la boucle qui était arrêtée sur la phalange du pouce, on passe dans la boucle le bout de fil qu’on tenait d’abord avec la main gauche, on le tient avec le pouce ; on pince l’autre bout entre l’ongle de l’index et le dedans du doigt du milieu ; on tire le long bout de fil qu’on tenait d’abord avec la main droite ; alors serrant bien ce nœud, sans lâcher les deux bouts, le nœud est fait.

NOIX. Bosses que, par maladresse, le batteur laisse sur les cahiers en battant le volume.

ONGLET. C’est une petite bande de papier qu’on laisse à une feuille pour coller un carton dessus.

PINCÉE. Petit nombre de feuilles, 10 à 12 au plus, que l’assembleur prend à la fois quand il assemble à l’allemande.

PLIEUSE. C’est l’ouvrière qui plie les feuilles quand elles sont sorties des mains de l’assembleur, pour les livrer à la brocheuse.

PLIOIR. C’est une espèce de couteau à deux tranchants, en bois, en os ou en ivoire, dont la plieuse se sert pour plier les feuilles.

POINTURES. Ce sont deux trous faits dans la feuille imprimée, par deux pointes de fer attachées à la table de la presse de l’imprimeur, et qui servent de repère pour tourner la feuille dans l’opération du retirage ; ces trous servent à guider certains plis que doit faire la plieuse.

PONTUSEAUX. On nomme ainsi les raies claires qui traversent le papier vergé à 25 ou 30 millimètres de