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MACHINES À DORER ET À GAUFRER.

de la polissure, la pression se trouvant ainsi substituée au frottement.


La figure 102 représente une machine à dorer et gaufrer à balancier. Comme le montre le dessin, elle « repose sur une plaque de fondation boulonnée sur un gros bloc de bois. Sur celle plaque de fondation s’élèvent deux colonnes massives en fonte H H, reliées entre elles dans le haut par une traverse C renflée en son milieu qui est percé et taraudé pour recevoir la vis B qu’on manœuvre à l’aide du balancier AA.

« Cette vis roule dans le bas dans une crapaudine D et porte sur la platine EE, à laquelle elle transmet l’action du balancier. Des tiges FF, qui portent sur cette platine sont, par un écrou e, assemblées avec la vis et le balancier de manière que leur mouvement est solidaire de celui de ce balancier, et pour être certain que la pression sera ferme et s’exécutera bien verticalement, l’inventeur a disposé sur la platine deux guides GG, appliqués très-exactement sur les colonnes H H, et qui, par conséquent, pendant que cette platine monte ou descend, ne lui permettent pas de se déverser soit à droite, soit à gauche, et, au contraire, d’appliquer une pression bien uniforme dans toute son étendue.

« La platine de pression EE opère sur une plaque ou table en fer I, sur laquelle on place l’objet qu’on veut dorer ou gaufrer, et pour fixer cet objet, c’est-à-dire pour pouvoir le placer d’une manière invariable déterminée sur la table I, celle-ci porte de nombreuses chevilles sur lesquelles on arrête les objets au moyen des plaques ou matrices, disposition fort utile, surtout lorsqu’on a un grand nombre de pressions ou de dorures à appliquer les unes