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DORURE ET GAUFRURE.

gées, en une seule fois, d’une forte dissolution de gélatine et parfaitement séchées. De cette manière on parvient très-bien à les dorer. Cependant on peut, si on le veut, les glairer une fois. On peut aussi employer très-bien pour cet objet la pommade à dorer, mais alors il ne faut pas de blanc d’œuf.

« XVII. Dorure sur parchemin blanc. Le parchemin ayant été lavé à l’urine, le dorer à la graisse de porc et imprimer tiède et presque froid.

« XVIII. Autre manière. On prend du parchemin lavé comme ci-dessus, on le découpe en morceaux, on le fait bouillir pour en faire une colle et l’on enduit son parchemin en une seule fois, puis on glaire deux fois avec du blanc d’œuf frais et bien pur. Alors on dore à la graisse de porc et à une chaleur très-basse.

« Le parchemin coloré et mat peut être imprimé à la gomme-gutte et à une chaleur très-modérée.

XIX. Pommade à dorer. Il vient d’être question de la pommade dite à dorer. Pour faire cette composition, on prend :

Axonge…………………………. 90 gram.
Graisse de cerf………………… 30
Le blanc d’un œuf.
Sucs d’oignons de seille………. 3 gouttes.
Huile de noix…………………… 15 gram.

« On fait fondre l’axonge et la graisse de cerf dans un pot, on bat les trois autres ingrédients ensemble et avec soin, puis on les verse dans les matières grasses, lorsque celles-ci sont légèrement figées. Alors on bat vigoureusement ce mélange jusqu’à ce qu’il n’adhère plus aux parois du pot. »

On prépare la pommade à dorer de bien d’autres