Page:Lenormand - Nouveau manuel complet du relieur en tous genres, 1900.djvu/294

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
286
DORURE ET GAUFRURE.

Dans cette construction, l’axe de la roulette entre à frottement dur dans la roulette, qui tourne librement dans les trous des deux jumelles b et d. Il est, par conséquent, nécessaire d’avoir autant d’axes que de roulettes. Cependant il serait facile de n’avoir qu’un seul axe commun, en lui donnant deux oreilles comme à la petite vis e, le faisant entrer à vis dans la jumelle b, faisant tout le reste de la tige cylindrique et uni ; cette partie traverserait librement la roulette, et son extrémité entrerait juste dans le trou de la jumelle d.

7o  Un billot à dorer les bords (fig. 89) ; il a une face fortement inclinée contre laquelle on appuie le volume. L’ouvrier présente le volume par les bords, tout près de l’angle a, et il appuie la roulette contre cet angle, qui lui sert de règle pour ne pas s’écarter de l’épaisseur du carton ;

8o  Une collection aussi nombreuse que possible de fers à dorer ; on a vu qu’on appelle ainsi des instruments de cuivre dont l’un des côtés porte des ornements en relief le côté opposé est muni d’un manche pour qu’on puisse les manier. Il y en a une infinité d’espèces, auxquelles on donne des noms différents. Ceux de dimensions très-restreintes, constituent, on l’a vu, ce qu’on appelle les petits fers. Pour reproduire, surtout sur les plats, avec rapidité et économie, des dessins très-compliqués ou d’une grande étendue, on remplace souvent les fers par des plaques de cuivre également gravées en relief ; mais ce moyen de décoration facile est plus particulièrement à l’usage de la reliure industrielle.

9o  Un composteur (fig.90) et sa casse (fig. 91). Le composteur sert à faire sur le dos des volumes les titres et les tomaisons. Il consiste en deux pla-