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DORURE ET GAUFRURE.

1o Opérations du coucheur d’or.
1. Outillage.

L’outillage du coucheur d’or, comprend tous les outils et instruments du doreur sur tranche, notamment les boîtes à renfermer l’or, le coussinet pour le poser, le compas, les pinceaux et les tampons de coton pour le transporter, le couteau pour le couper, etc. On y trouve, en outre, les objets suivants :

1o Un huilier (fig. 72) ; c’est une petite boîte en bois ou en fer-blanc, dont un côté A B est élevé, et qui renferme un godet C dans lequel on met de l’huile de noix bien limpide. Il est muni d’un couvercle D que l’on tient constamment fermé lorsqu’on ne travaille pas, afin de garantir l’huile de la poussière ou des ordures qui pourraient la salir. Cette boîte est étroite et longue, sa largeur intérieure est suffisante pour contenir le godet au milieu, et de chaque côté un espace vide d’environ trois centimètres. Sa longueur est assez grande pour renfermer certains outils ;

2o Une éponge ; c’est un morceau d’éponge fine fixé au bout d’un manche de bois que l’on fait plus large du côté où doit être l’éponge que dans tout le reste ;

3o Un bilboquet G (fig. 76) ; c’est une plaque de bois de 1 centimètre et demi de large sur 8 centimètres de long, qui est doublée en drap collé par dessus H, et qui porte au milieu de sa longueur un manche I ;

4o Un couchoir J, en buis ; c’est une planchette longue d’environ 16 centimètres sur 2 millimètres d’épaisseur, dont la section présente à peu près la forme d’un S (fig. 77).

5o Une carte ; ce n’est autre chose qu’un morceau de papier pâte tel que nous l’avons décrit plus haut ;