fondre de la cire vierge (cire jaune). Aussitôt qu’elle est fondue on la retire du feu, et l’on y incorpore, petit à petit, et en remuant continuellement, une quantité suffisante d’essence de térébenthine, pour que la cire conserve la consistance du miel. On reconnaît qu’elle a une fluidité convenable, lorsqu’en en mettant une goutte sur l’ongle et la laissant refroidir, elle a la fluidité du miel. On ajoute de l’essence lorsqu’elle est trop épaisse.
De même que le fiel de bœuf, la cire ne doit pas être préparée trop longtemps à l’avance.
M. Thon assure avoir remplacé avec succès la cire par la préparation suivante :
qu’on fait fondre sur un feu doux, en remuant constamment, dans 80 ou 100 grammes d’alcool, filtrant la
liqueur et la conservant dans un flacon. Si, avec le
temps, ou en refroidissant, la masse devient trop
ferme, on y ajoute de l’alcool et l’on agite vivement.
Les couleurs ne sauraient être broyées trop fin. On les broie à la consistance de bouillie épaisse sur le marbre ou porphyre, avec de la cire préparée et de l’eau dans laquelle on a jeté quelques gouttes d’alcool. Lorsqu’elles sont broyées, on en prend un peu avec le couteau à broyer, et l’on renverse celui-ci si elles sont au point convenable elles doivent tenir dessus.
Au fur et à mesure qu’on a broyé une couleur, on la met dans un pot à part ; elles doivent être toutes séparées.