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MARBRURE SUR TRANCHE.

redites continuelles. Nous avons préféré laisser au goût et à la sagacité de l’ouvrier le soin d’en inventer de nouveaux.

§ 7. — opérations complémentaires.

Aussitôt que le livre est sec, après qu’il a été raciné ou marbré, on le met en presse entre deux ais bien propres, et que l’on a soin de placer bien juste aux mors. On serre fortement, afin de bien unir les plats, et pendant qu’il est ainsi serré, on efface sur le dos, à petits coups de marteau, quelques petites éminences que l’humidité a occasionnées sur la peau pendant le racinage et la marbrure. On doit surtout frapper en tête et en queue, pour abaisser ces deux extrémités, qui ont toujours de la tendance à s’élever, ce qui rend le dos creux dans sa longueur, tandis qu’au contraire il doit présenter une ligne droite bien parallèle à la gouttière.

Il suffit de laisser le volume en presse pendant une heure. On peut le sortir au bout de ce temps. Néanmoins, si la presse est libre, il ne peut que gagner à y rester davantage.

CHAPITRE V.

Marbrure sur Tranche.


Observations préliminaires.

On appelle marbreur, celui qui s’occupe spécialement d’imiter, sur la tranche des livres ou sur des feuilles de papier isolées, les couleurs et les nuances