Page:Lenormand - Nouveau manuel complet du relieur en tous genres, 1900.djvu/115

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
107
ATELIER ET OUTILLAGE DU RELIEUR.

tions de la reliure, bien mieux que les anciennes presses à levier et la plupart des presses actuelles à balancier.

2. Presse à percussion.

Cette presse (fig. 26, planche II) est également tout en fer. Elle offre les mêmes avantages que la précédente, dont elle n’est, en réalité qu’une heureuse simplification. Comme l’indique le dessin, on la met en mouvement en agissant sur des poignées fixées à la partie inférieure d’un volant horizontal. À cause de la facilité avec laquelle on peut la faire fonctionner et régler son action, c’est celle qu’on préfère aujourd’hui dans un grand nombre d’ateliers.

3. Presse à balancier.

Cette presse (fig. 27, pl.  II), qui est aussi tout en fer, peut servir pour presser les livres, et en même temps de presse à dorer.

On applique la pression au moyen du balancier a, des sphères bb dont il est armé, et des poignées dont celles-ci sont munies. La distance entre les colonnes en fer forgé c, c est d’environ 0m.60. Le bloc en fer d peut être enlevé pour qu’on puisse insérer les gros volumes, ou remplacé, quand il s’agit de dorer, par des boîtes contenant des objets en fer portés au rouge.

Cette presse et toutes celles du même système ont deux inconvénients assez graves. D’abord, si l’objet qu’on veut presser est élastique, la vis est sujette à remonter après le coup de balancier ; en second lieu, lorsqu’on veut appliquer une nouvelle pression, il faut d’abord que la vis desserre pour pouvoir donner une nouvelle impulsion au balancier, desserrage