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ACTE 2, SCÈNE 1

Philippe, interloqué d’abord, puis froid.

Ma chère amie… d’abord Hélène et moi ne nous consacrons rien. Vivant sous le même toit il est naturel que nos promenades s’accompagnent. Elle travaille de son côté, moi du mien. Dans une bibliothèque publique peut-être voisinerions-nous davantage. Tu sais très bien que je suis même assez peu chez moi dans cette grande library qui occupe tous les combles… Ton attirail d’artiste peintre est encore oublié dans un coin… Quant aux soirs et aux repas en commun, je me demande…

Marthe.

Vous ne lisez pas à la même table, je le veux bien. En attendant on vous monte le thé pour deux quand nous sommes à le prendre en bas.