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LES AFFRANCHIS

L’Abbesse.

Oh ! le mépris… n’était pas si difficile qu’on croyait.

(Un temps. La jeune fille réfléchit.)

Hélène.

Je ne vous comprends pas. Que s’est-il donc passé ? Qu’on nous chasse de nos maisons, cela est facile, mais de nos vocations, qui en a le pouvoir ?

L’Abbesse.

Vous êtes trop jeune, Hélène. Je n’aime pas les vocations hâtives. Je désire, au moins pour un temps, vous ramener à la vie normale, à l’existence de toutes.