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ACTE 1, SCÈNE 4

Marthe, émue.

Voilà treize ans qu’il fallait me dire cela.

Philippe.

Allons, ma chère amie, tu ne m’as pas consenti de sacrifices irréparables. Je veux bien que tu te sois dévouée, mais, en somme, n’est-ce pas, tu n’y as rien perdu ?

Marthe, pleurant presque.

Qu’est-ce que tu en sais ?

Philippe.

Bah ! tu m’as sacrifié quelques jolis crétins qui te faisaient bien la cour ?