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LES AFFRANCHIS

que vous ne parlez qu’en rebelle ! Je ne pourrai rien pour vous, pour votre paix, tant que vous ne serez pas tombée à genoux, et dans l’humilité de votre cœur.

Hélène, avec découragement, s’agenouille, elle regarde l’Abbesse avec un doute visible.

Et puis ?

L’Abbesse, la regarde longuement d’abord, sans la relever, puis elle détache sa ceinture et, deux fois légèrement, cingle les épaules de la jeune fille.
Hélène, redevenue cistercienne, prononçant la formule.

Deo gratias (elle se relève). Je vous remercie, ma mère, vous avez fait ce que vous avez pu, ce qu’il est prescrit de faire. Maintenant nous nous sommes bien tout dit, n’est-ce pas ?