Page:Leneru - Les Affranchis.djvu/201

Cette page a été validée par deux contributeurs.
ACTE 3, SCÈNE 3

mot d’espoir, jamais une parole douce ne s’est échangée entre nous, Monsieur Alquier vous l’affirmera.

Marthe, découragée.

Mais je le sais ! Mais je le sais ! Est-ce que je n’aimerais pas mieux que vous soyiez coupables ? Est-ce que je ne donnerais pas ma vie pour vous savoir une coquette, une intrigante, une détraquée… Au lieu d’être là à m’écraser, je ne sais de quelle fatalité, à marcher inattaquables et sûrs, vers on ne sait quel avenir, on ne sait quel événement. Eh, que n’a-t-il été votre amant dès le premier jour… mais en vérité, c’est vous qui êtes l’épouse ici et moi la maîtresse !

Philippe.

Tu oublies que je suis là, Marthe, c’est à