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LES AFFRANCHIS

Hélène, dans une transe.

Oui.

Philippe.

Vous êtes terrible, Hélène. Vous deviez être avertie. (Il se jette dans un fauteuil.) Enfin, voilà, tout est à recommencer. Ma femme avait raison, rien sur la terre n’autorise un tel rapprochement, pas même l’amour permis, cela n’existe pas. Chacun doit vivre dans son coin.

Hélène, dure.

Vous vous laissez troubler par des imaginations, des préjugés. Je ne fais pas de mal, ma vie me plaît, je n’en changerai pas. Que ceux qui sont aussi intelligents, aussi actifs, aussi sérieux que nous, vivent comme nous le faisons. Que vous soyiez un homme, une femme, un célibataire, un mari, cela ne me