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LES AFFRANCHIS

enseigné, dans vos leçons entre autres sur Léonard de Vinci et César Borgia, qu’en présence d’un espoir, d’un désir, l’essentiel est de l’atteindre. Que « s’infliger le soufflet d’une abstention » — je vous cite — n’est rien d’autre que déchoir pour l’âme la plus élevée en organisation, Qu’il faut vouloir tous ses vœux, Que nos passions et nos passions seules, sont les messagères véridiques de la vie, et nous désignent le but sinon le chemin, Que notre élan, notre adresse, notre persévérance à les suivre, sont les seules mesures de la force, de la valeur, de l’âme en nous… Eh bien, ma passion, ma force et mon âme, c’est mon amour pour vous, et je vous le dis, Philippe Alquier, parce que, quels que soient son orgueil et sa sécheresse, un homme n’est jamais indifférent à une femme qui s’offre.