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LES AFFRANCHIS

d’immoralité, de tableaux, de détails libertins, n’a que la ressource hypocrite de se le passer in anima vili, de nous offrir à jamais des fantoches, des tentations et des luttes de fantoches, de cabots, de tarés et, pour prime due à la morale, des conclusions et des épilogues de fantoches, de cabots, de tarés… Mais, enfin, il y a nous les hommes de valeur et les femmes saines, et nous nous aimons et nous désirons comme les autres. Il y a notre bonheur et notre malheur. Assez de conventions ! Assez de la chute vulgaire, de la défaillance des faibles. Il n’y a pas seulement l’amour pour viveurs et pour névrosées. Ah ! philosophes et romanciers, osez donc conclure pour nous… sans attitude et sans ironie… osez donc nous dire que la sagesse est de nous perdre, que nos lendemains seraient ceux des autres… (de plus en plus exalté). Toujours des systèmes amoraux pour conclure au sacrifice, toujours des romans, des drames libertins pour aboutir à la morale bourgeoise ! Eh bien,